Épargne : les banques orientent les clients vers les livrets

Pour détenir des actifs liquides

La réglementation Bâle III, qui entrera progressivement en vigueur à partir de l’année 2013, préconise des mesures visant à renforcer les capacités de résistance des banques aux chocs financiers. Ainsi, ces établissements sont soumis à des contraintes supplémentaires, comme le devoir de multiplier leurs fonds propres par trois. Des règles très strictes sur les ratios de liquidités vont également les obliger à détenir des actifs très liquides, qu’ils pourront facilement céder.
Pour se conformer aux exigences de cette nouvelle réglementation, les banques orientent les épargnants français vers les livrets, qui contrairement à l’assurance-vie et aux Livrets A, développement durable et celui de l’épargne populaire, sont soumis à l’impôt. Il s’agit, en fait, de produits spécifiques d’épargne, dénommés « de bilan », et qui sont toujours inscrits dans les comptes des clients.

Le PEL pourrait être plus rentable que le Livret A

Un des meilleurs systèmes d’épargne

Le taux de rendement du Livret A est prévu passer en dessous de 2% nets, alors que ceux qui ont souscrits récemment au PEL bénéficient d’un taux de rémunération brut de 2,50%. Après déduction des prélèvements sociaux, il est de 2,11%. Le Plan d’épargne logement apparaît désormais comme l’un des meilleurs systèmes pour les particuliers qui souhaitent faire fructifier leur capital sur le moyen terme, si auparavant il n’intéressait que ceux qui envisageaient d’acquérir un bien immobilier.
Le PEL se présente comme le mode de placement réglementé le plus rentable, à part le Livret d’épargne populaire qui est réservé aux souscripteurs aux revenus modestes. Son taux de rémunération est toujours supérieur de 0,5% par rapport à celui du Livret A, soit 2,75% à l’heure actuelle. Les individus âgés de moins de 25 ans peuvent opter pour le Livret jeunes dont le rendement est de 2,25% au minimum. En tout cas, le Livret A perd ses attraits à cause de la baisse de son taux de rentabilité.

L’or est-il un indispensable dans son patrimoine ?

Le métal jaune, le meilleur actif de 2014 ?

Cette baisse en 2013 s’apparente à une correction normale dans un marché haussier qui dure depuis une douzaine d’années. Les fondamentaux d’un marché haussier sont toujours là, la progression de cet actif devrait reprendre cette année.
D’un autre côté, les bourses ont été haussières en 2013 mais seulement grâce à l’impression démesurée de monnaies des différentes banques centrales. Par exemple, la banque centrale américaine a injecté 80 milliards de dollars par mois dans l’économie américaine. À terme, faire marcher la planche à billets peut avoir un effet négatif et baisse la valeur de nos monnaies papiers. Un actif comme l’or dont la production est stable vous protégera de ces dépréciations décidées par les politiques.

Avis d’expert : Urgence : la conformité SEPA. Mais après ?

A moins d’un mois de la date limite de la migration vers le SEPA, la Commission Européenne vient d’adopter une proposition visant à instaurer une période de transition supplémentaire de six mois durant laquelle les paiements qui ne sont pas au format SEPA pourront encore être acceptés.
Il faut dire que les derniers chiffres de migration relevés fin 2013 sont sans équivoque. Seuls 65% des flux de virements (SCT) et 26% des flux des prélèvements (SDD) des entreprises sont à la norme SEPA dans la zone euro. Les entreprises tardent à migrer. Pourtant, celles qui n’adoptent pas ce nouveau format obligatoire pour effectuer leurs virements et/ou leurs prélèvements, que ce soit dans la zone Euro ou simplement en France, s’exposent à des difficultés importantes (exemple : impossibilité de payer leurs salariés par virement ou de débiter leurs clients par prélèvement, avec les sévères pénalités financières que de tels refus de paiement induiraient).

L’endettement : la meilleure solution pour se constituer un patrimoine

Une solution qui ne séduit pas trop les Français

À l’encontre des Anglo-saxons, les Français sont peu enclins à l’endettement. Même si le crédit immobilier s’est développé de manière exponentielle depuis plusieurs dizaines d’années, les habitants de l’Hexagone persistent à se méfier des organismes de financement. Nombreux sont ceux qui osent franchir le pas pour l’achat de leur résidence principale en s’endettant jusqu’à concurrence du tiers de leurs revenus. Toutefois, lorsqu’ils ont remboursé leur prêt immobilier, ils ne souhaitent plus contracter un nouvel emprunt.

Le microcrédit pour financer les micro-entreprises

Le microcrédit personnel

Le microcrédit permet aux individus qui ne disposent pas d’un capital assez conséquent, ne pouvant pas ainsi prétendre à un crédit bancaire, d’emprunter pour financer leur projet. Cette option intéresse surtout ceux qui se lancent dans une réinsertion dans le monde du travail. Le secteur propose 2 sortes de microcrédits : personnels et professionnels. En fin décembre 2011, les microcrédits personnels ont enregistré un encours total de 45,9 millions d’euros, selon les données communiquées par l’observatoire du microcrédit au sein de la Banque de France.

Quid de la baisse du crédit immobilier



Évolution de la chute des crédits immobiliers en 2012

Pour les neuf premiers mois de cette année, la baisse des crédits accordés est estimée à 30.5 %, une évolution qui ne rassure pas les banques et les établissements spécialisés. Le marché de l’ancien est le plus durement touché par cette situation avec 32.6 % de chute pour le troisième trimestre contre 33.1 % au premier semestre. Michel Mouillart, professeur d’économie à l’Université de Paris Ouest, pense même que les emprunts liés aux immobiliers pour l’ensemble de l’année 2012 régresseront de 20 %.